Le comportement des consommateurs évolue sans cesse et influe sur les nouvelles méthodes de marketing. Ce qui peut créer un « choc des générations ». Bienvenue dans la génération du marketing d’influence !
Allier le marketing d’influence et le marketing ethnique est une stratégie qui permet un ciblage toujours plus précis et une campagne encore plus réussie.
Le concept de marketing d’influence
Le marketing d’influence est principalement opéré sur les réseaux sociaux. Il s’agit pour une marque de s’associer à un influenceur le temps d’une publication (une photo, une vidéo, une story, etc.). L’influenceur lui, est généralement entouré d’une communauté active et engagée, (plusieurs milliers, voire centaines de milliers d’abonnés). Son capital sympathie et son rayonnement permettront à la marque de gagner en popularité et in fine de booster ses ventes.
Les réseaux sociaux représentent aujourd’hui un véritable enjeu pour les entreprises. En effet, on assiste ces dernières années à un changement du comportement des consommateurs face aux canaux traditionnels comme la télé, la radio, l’affichage… La publicité traditionnelle peut être perçue comme trop généraliste, et ne pas toujours s’adresser à la bonne cible. Passer par l’intermédiaire d’un influenceur peut alors être une bonne idée, d’autant plus que le message que vous cherchez à faire passer paraîtra plus authentique, et s’adressera à un panel d’individus bien défini. Ce dernier est par ailleurs appelé ainsi car il influence les comportements d’achats de sa communauté. Il est à la fois créateur de tendances et leader d’opinion.
On peut classer les influenceurs par popularité :
On note alors que moins l’influenceur a de followers, plus le taux d’engagement et de conversion est important. En fait, le macro ou méga-influenceur permettra plus de portée alors que le nano ou micro-influenceur lui véhiculera plus de crédibilité. Enfin, plus l’influenceur est connu, plus la collaboration est onéreuse.
Voici en image un tableau regroupant les plus gros canaux du marketing d’influence.
On peut effectivement voir que Instagram est le réseau social de prédilection pour les campagnes de marketing d’influence. YouTube et Facebook lui emboitent le pas. Ceci dit, les autres canaux ne sont certainement pas à négliger, en fonction de la communauté et de la cible. En moyenne, chaque dollar investi peut rapporter 7,65$.
Qu’est-ce que le marketing d’influence ethnique ?
Faire du marketing ethnique consiste à segmenter le marcher en groupes ethniques et à entreprendre des actions de marketing et de communication cohérentes et percutantes à destination du groupe ciblé.
Le comportement de consommation d’une ethnie est évidemment différent de l’une à l’autre. Dans le marché de la cosmétique par exemple, d’après une étude menée par l’Oréal en 2003, les femmes afro-antillaises dépensent trois fois plus que leurs homologues en produits beauté.
Faire du marketing ethnique c’est comprendre et assimiler les codes comportementaux, les idéaux et les valeurs du groupe ethnique ciblé. Et donc faire du marketing d’influence ethnique c’est choisir des influenceurs qui représenteront bien les idéaux que l’on souhaite véhiculer. Par extension, les influenceurs sont eux-mêmes issus de ce groupe d’appartenance ethnique, ils sont fédérateurs.
Prenons l’exemple de la marque Cantu Beauty. Celle-ci est une marque de cosmétiques américaine spécialisée dans les produits de soin des cheveux texturés et des peaux mates. Son positionnement est alors très clair, la marque cible les consommateurs noirs et métissés.
Les produits de la marque américaine sont aussi commercialisés en Europe et notamment en France. La stratégie marketing de Cantu Beauty repose donc essentiellement sur le marketing d’influence. La marque s’associe à des influenceurs de la communauté noire et métissée le temps d’une story, d’une photo ou bien d’une vidéo sur Instagram, Facebook et YouTube.
Le marketing d’influence ethnique peut s’étendre à bien d’autres marchés : textiles, consommation alimentaire, biens culturels (musique, médias etc.). En outre, La segmentation est un peu différente des segmentations dites classiques telles que l’âge, le sexe… et parfois un peu compliquée tant le recueil des données liées aux origines est interdit en France. Néanmoins, pas impossible grâce aux croisements de plusieurs autres données officielles, à l’expérience et à l’évolution des marchés et de la société.
Par ailleurs, le marketing d’influence ethnique a encore de beaux jours devant lui tant la nouvelle génération des utilisateurs des réseaux sociaux est en constante quête d’identité, d’affirmation et d’acceptation de soi.